Mois: juin 2019

musique et art – la suite

un superbe dossier pédagogique du Centre Beaubourg, une mine d’infos pour vos recherches ….

un extrait ici :

ŒUVRES SONORES ET PLASTIQUES, UN CHOIX !

DES ŒUVRES DIFFICILEMENT PENSABLES AVANT LE 20E SIÈCLE

Les œuvres sonores, produites par des artistes venus d’horizons divers, correspondent à un état de la réflexion artistique, difficilement pensable avant le 20e siècle. Elles se distinguent des bruits de la nature, mais elles se distinguent également de la musique au sens strict. Elles sont étroitement liées à la technologie, mais elles entretiennent avec les circuits de diffusion de l’industrie du disque des rapports complexes. La production du son peut être plus ou moins dématérialisée : musiciens, partitions et instruments peuvent disparaître et être remplacés, soit par le corps de l’artiste ou son langage, soit par des procédures électromagnétiques ou autres ; de plus, le résultat de ces productions est plus ou moins aléatoire ou programmé.

UNE FRONTIÈRE PARFOIS FLOUE

La création contemporaine recouvre aussi des œuvres audiovisuelles et multimédia, de sorte que la frontière est parfois floue entre ces genres nouveaux. Il ne s’agira pas ici de traiter de la totalité d’une production pour laquelle des danseurs, des musiciens, des scénographes, des réalisateurs ont produit, eux aussi, des œuvres sonores singulières (ainsi Laurie Anderson, Frank Zappa, Eliane Radigue, et bien d’autres).
Le propos est ici centré sur un ensemble d’œuvres sonores plastiques, c’est-à-dire soit des œuvres dans lesquelles la dimension sonore et la dimension plastique sont intimement mêlées, soit des œuvres exclusivement sonores mais produites par des plasticiens. Le second critère retenu touche à l’accessibilité de ces œuvres : elles sont présentées actuellement dans l’accrochage du Musée national d’art moderne aux 4e et 5e niveaux du Centre Pompidou, ou bien directement accessibles dans l’Espace Nouveaux médias situé au 4e niveau à l’intérieur du Musée.

Ce dossier réalisé en lien avec la visite Écouter voir, « Œuvres plastiques, œuvres sonores », permettra aux visiteurs aveugles et malvoyants de revenir sur les œuvres présentées pendant la visite. Il s’adresse également à tous ceux qui ont envie de découvrir ce nouveau parcours du Musée, seuls ou avec un conférencier.

Les oeuvres présentées dans le dossier :

Œuvres sonores et plastiques
Production de sons mécaniques : Jean Tinguely, Baluba, 1961-62
Production de sons matérialisés et répétitifs : Francis Alÿs, Cuentos patrioticos, 1997-99
Production de sons matérialisés par une cause dématérialisée : Vassilakis Takis, Musicale, 1977
Production de sons dématérialisés modulables par le spectateur, Robert Rauschenberg, Oracle, 1962-1965
Production de sons dématérialisés et programmés : Cerith Wyn Evans et Throbbing Gristle, A=P=P=A=R=I=T=I=O=N, 2008
Production de silence abritant un son potentiel et matérialisé, Joseph Beuys, Plight, 1985

Bibliographies et sources :

TEXTES D’ARTISTES

Artaud Antonin, Le théâtre et son double, Paris, Gallimard, 1964
Beuys Joseph, Caroline Tisdall, Coyote, Paris, Hazan, 1988
Cage John, Silence, Paris, Denoël, 1970
Kandinsky Vassily, Ecrits complets, Paris, Denoël-Gonthier, 1975
Mondrian Piet, Le Néo-Plasticisme, 1920
Schaeffer Pierre, « Le Langage des choses », in De la Musique concrète à la musique même, Revue musicale, 303-305, Paris, Richard Masse, 1977

ESSAIS

Bergson Henri, Le Rire : essai sur la signification du comique, Paris, F. Alcan, 1922
Conil Lacoste Michel, Tinguely, l’énergétique de l’insolence, Paris, La Différence, rééd. 2002
Lévi-Strauss Claude, La pensée sauvage, Paris, Plon, 1962
Pingaud Bernard, « La Voix de son maître », in Musique en jeu, n°9, novembre 1972, Psychanalyse, musique, Paris, Seuil, p. 16-21

CATALOGUES

Jean Tinguely, Paris, Centre Pompidou 1988-89
Takis, Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, 1993
Hors Limites, Paris, Centre Pompidou 1994
Sonic Process, Paris, Centre Pompidou 2002
Sons & Lumières, Une histoire du son dans l’art du 20e siècle, Paris, Centre Pompidou 2004-2005
Collection Nouveaux médias, installations 1965-2005, Paris, Centre Pompidou 2006

LIENS INTERNET

Giacomo Balla, Macchina Tipografica, sur You Tube
Louise Bourgeois, Otte, sur You Tube
Roman Opalka, Détail 1 987 108 – n2 010 495, sur You Tube
Kurt Schwitters, fragment de l’Ursonate interprétée par Kurt Schwitters, sur You Tube
Le site de Luc Ferrari
Le site officiel du Lettrisme
festival du centre pompidou 2009

DOSSIERS PÉDAGOGIQUES

Sons & Lumières. Une histoire du son dans l’art du 20e siècle, exposition ; septembre 2004-janvier 2005
Le futurisme à Paris. Une avant-garde explosive, exposition ; octobre 2008-janvier 2009
John Cage, le génie ingénu 
Le Nouveau réalisme dans les collections du Musée
L’Art cinétique dans les collections du Musée
Robert Rauschenberg, Combines, 1953-1964, exposition ; octobre 2006-janvier 2007

 

Ayez le FRIPITON !

enfin, j’ai pu me rendre au Studio Fotokino et voir la dernier exposition-performance de Geoffroy Pithon et Benoît Bonnemaison-Fitte, dit « Fripitons »… si vous passez par là (à 10 min de la gare à pied) entre le 15 juin et le 28 juillet, courrez-y ! Vent de fraicheur et d’énergie garanti – Entrée libre Du mercredi au dimanche, de 14h à 18h30-

Les Fripitons sont de drôles d’individus. Issus d’une population comptant deux spécimens, habitant les zones semi-tropicales de notre hexagone, ils arpentent les territoires de la création visuelle avec joie et insouciance. Graphisme et peinture sont leur quotidien. Deux pratiques à priori contraires, tant de contraintes pesant sur la première, et tant de liberté caractérisant la seconde. Pourtant, leur art infuse leur métier en permanence, et inversement. Au sein de l’atelier Formes Vives pour Pithon, avec ses collègues du collectif Cucufa ou sous le sobriquet de Bonnefrite pour Bonnemaison.

quelles photos ….

Constance Guisset, designer-euse, scénographe, graphiste, poétesse …

La créativité , les postures de recherches, travail ….

  • un article ICI
  • une conférence vidéo ICI sur le choix de la couleur dans le cadre des Rendez-vous de l’architecture (2016)

Les objets cultes, interactions objets/espace, objets et couleurs….

Les scénographies d’exposition….

Les scénographies de spectacles….

Graphismes et plus….

Le studio : 

 

 

Quelques objets … Vertigo (petite friture, 2010), Ankara (matière grise, 2014) et Cumulus (Nature et découvertes, 2015), autres ….

 

Architecture d’intérieure, où comment les objets (colorés) mis ensembles se confrontent à l’espace :

  • Palais de Tokyo, lieux d’accueil « trois conversations » ; « des îlots de convivialité dans un espace minéral, froid et difficile »
  • Novotel-groupe accord : espace d’accueil  pour « se sentir comme à la maison » avec choix d’associer des couleurs en gammes chromatique en transparence et en camaïeux

 

Les scénographie d’exposition à voir ICI et entre autre celle pour le mudac – musée de design et d’arts appliqués contemporains – Lausanne « ANIMA« 

Rétrospective de sept années de création, l’exposition anima – carte blanche à Constance Guisset invite à explorer un intérieur rempli de surprises. Le visiteur découvre deux appartements témoins meublés par la variété des créations du studio. Les deux espaces en miroir révèlent un mobilier presque identique, l’un en dégradés de gris et le second tout en couleurs. Ce dispositif nous ramène aux origines mêmes de ce terme. Le mot latin color vient de celare, cacher. Au Moyen Âge, la couleur était considérée comme une enveloppe, un déguisement. Habiller les objets de couleurs, c’est leur donner une matérialité, une sensualité, nous procurant des émotions intenses.

Les couleurs véhiculent également des codes qui influencent notre environnement et notre comportement. L’exposition met ainsi à l’épreuve la notion de genre dans le design contemporain. Peut-on parler d’un environnement masculin aux teintes froides ? D’un monde féminin aux teintes chaudes ? Quel créateur pour chacun de ces deux appartements ?

A la surprise de la couleur s’ajoutent les facéties disséminées dans l’espace. Des objets étonnants se dévoilent dans des interstices, à travers l’obscurité. Dans des niches sont mises en scène des manipulations d’objets, rappelant là aussi le goût pour l’illusion et l’humour.

Ce parcours n’oublie pas d’évoquer le processus de recherche comme d’autres aspects du travail. Des vidéos dévoilent l’attachement à la mécanique et à la construction, aux choix des matériaux et des textures. Des accrochages évoquent les univers qui nourrissent la création. Les cartels permettent de mettre en valeur le travail photographique. En sortant de l’exposition, une maquette de l’espace incarne le goût pour la scénographie.

 

 

 

 

Curchod dans tous ses états ….

  en vrac …..  

« Si vous ne connaissez pas son nom, vous reconnaîtrez à coup sûr son œuvre… On ne compte plus les affiches réalisées par Curchod qui ont marqué la culture toulousaine (et internationale !) : du Festival de Ramonville à Toulouse les Orgues, Cinélatino, le Théâtre Garonne ou encore le TNT, la liste est longue ! Des personnages fantasmagoriques, entre le récit mystique et le conte, des objets qui sont loin de ce qu’ils ont l’air d’être. Les images de Curchod sont des encres fascinantes dans lesquelles on se perd à trouver un sens…

Mais dire de Ronald Curchod qu’il est « affichiste » serait bien mal résumer son œuvre. A la croisée des mondes, ses images mêlent dessin, peinture, photographie, graphisme… A tel point qu’il est parfois difficile de cerner du premier coup d’œil la technique employée.

Illustrateur, plasticien, scénographe, graphiste, costumier et même saxophoniste. Ronald Curchod semble, comme un chat avoir eu plusieurs vies… Qui est donc ce mystérieux personnage ? J’aurais envie de dire que c’est un conteur… Car qu’on le comprenne ou non, son univers onirique raconte bel et bien une histoire, différente pour chacun, selon notre sensibilité propre.

Votre imaginaire est très riche. Où puisez-vous votre inspiration ?
C’est drôle, tout le monde pense que j’ai beaucoup d’imagination, mais je n’ai pas cette impression… Une de mes principales sources vient de l’enfance, de ma culture familiale. Ma mère était fille de paysan, j’ai toujours eu un grand intérêt pour les animaux et un beau rapport à la nature. Et j’ai grandit au bord du Lac Léman, j’ai donc une sensibilité particulière pour l’eau, les montagnes, les arbres et forêts, les chalets…
En fait, j’utilise des figures archétypales, mais en jouant sur la forme des choses. C’est un travail de recherche à l’intérieur de soi. J’invente des figures qui mixées entres elles parlent à l’inconscient collectif, créant une polysémie, un piège à sens. Je ne cherche pas à donner une interprétation figée à mes images, au final, le premier degré s’efface pour laisser place à une construction de la pensée dont le sens est peu cernable.
Mon inspiration vient avant tout d’une envie de peindre. Je regarde ma page blanche et j’ai envie de couleurs, de formes…

Travaillez-vous différemment lorsqu’il s’agit d’une commande ou d’une œuvre personnelle ?
Au départ, je travaillais uniquement pour la publicité, je vendais ma technique mais je n’étais pas du tout un auteur. J’ai ensuite pris la décision d’arrêter complètement la publicité pour me consacrer au milieu culturel. Les travaux personnels sont venus à ce moment là, quand j’ai commencé à travailler pour le théâtre. C’était au départ pour enrichir ma palette. Ces deux parties de mon travail étaient à ce moment là très différenciées, alors qu’aujourd’hui elles sont très liées. Je développe parfois mes commandes sur les bases d’une étude personnelle, ou inversement, une commande me donnera envie d’extrapoler et aboutira à une œuvre personnelle.
Mais dans les deux cas, même si ma façon de travailler est un peu différente compte tenu des contraintes, l’exigence, la justesse artistique restent identiques. » article complet ICI

Un article très complet  (avec céramiques, vidéo et autres) ICI

Site de l’artiste ICI

 

 

l’espace public lyonnais devient une marque !

L’art de créer l’événement  autour de ce concept !

Branding quartier ville de lyon

Identité de marque République – Grolée-Carnot

République – Grolée-Carnot, une identité de marque pour réunir les trois principales rues commerciales de Lyon sous une même bannière afin d’en faire une destination incontournable.

En parallèle du travail graphique de l’agence Graphéine, « Les Gens et vous » se sont occupés de l’ensemble des activations de cette nouvelle « marque ». Accompagnés de la talentueuse agence Tetro, ils ont mis sur pied une série d’animations commerciales qui sortent des sentiers battus.

Grâce à leur savoir-faire, des expériences inédites et interactives ont pu voir le jour, comme une fresque géante participative, un jardin flottant imaginé par l’architecte Patrick Nadeau ou encore une immense piscine à balles dans la fontaine de la place de la République.

en savoir PLUS ICI

Extrait de l’étude de cas par l’agence de communication :

« L’ambition de la marque “République – Grolée-Carnot” est de réunir les trois principales rues commerciales de Lyon sous une même bannière, et d’en faire une destination incontournable. Cosmopolites, urbaines et dynamiques, avec plus d’une centaine de commerces, ces rues dessinent un véritable quartier à l’architecture magnifique, où il fait bon sortir, flâner, croiser, vibrer et partager.

En proposant de fédérer ces rues au sein d’une marque globale, Graphéine a imaginé un système identitaire flexible, laissant la possibilité à chaque rue d’exprimer sa personnalité. Bleu pour la rue de la République, rouge pour ses jeunes sœurs que sont les rues Grolée et Carnot. Le tout est relié par le symbole du lion dans un bloc noir, animal éponyme et emblème de la ville. En résulte une marque effervescente, toujours en mouvement, qui s’amuse des codes de la République de manière contemporaine. Bleu, blanc, rouge, pourvu que tout bouge ! »

Graphéine est une agence spécialisée en design de marques, création de logos et d’identités visuelles. Depuis 15 ans, ils ont  créé plusieurs centaines de logos et d’identité visuelles , dans tous les secteurs d’activités (culture, institutions, marques), en France comme à l’étranger.